Le cancer du col de l’utérus : deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde
Jean-Phi
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En 2008, il a entraîné plus de 275 000 décès, dont près de 86% dans les pays en voie de développement (1,2).
En l’absence d’intervention rapide, la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d’environ 52% dans les dix prochaines années (2)
Un cancer évitable et d’évolution lente
La plupart du temps, et surtout dans les pays en voie de développement, les femmes qui décèdent d’un cancer du col sont jeunes. Outre l’impact individuel et personnel, ces décès ont également un fort impact au niveau collectif et sociétal. Ces jeunes femmes représentent l'avenir de leur communauté en participant activement à la vie familiale, sociale et économique. Ces décès sont d’autant plus intolérables que le cancer du col est l’un des cancers les plus faciles à prévenir et à traiter, à condition qu’il soit détecté tôt et traité correctement. En effet, les lésions initiales mettent plus de 10 ans à devenir cancéreuses. A ce stade précoce, ces lésions précancéreuses peuvent facilement être traitées, alors qu’u n cancer du col avéré est beaucoup plus difficile à guérir.
A Madagascar, un cancer-fléau
En cas de lésions cancéreuses avérées, les guérisons sont rarissimes à Madagscar. Les femmes y sont victimes de l’absence et/ou du coût des traitements complémentaires (curiethérapie, radiothérapie et chimiothérapie).
La région de DIANA n’échappe pas à la règle et le traitement médical est trop tardif pour être efficace, les cellules cancéreuses étant développées, et le traitement est lourd, onéreux et sans garantie de succès. Le dépistage précoce y est primordial. ( A lire ICI )
Estimation du taux de mortalité mondial lié au cancer du col de l’utérus en 2008
2. WHO/ICO Information Center of HPV and Cervical Cancer (HPV Information Center). Human Papillomavirus and Related Cancers in the World. Summary Report 2010. http://www.who.int/hpvcentre/en/
En 2008, il a entraîné plus de 275 000 décès, dont près de 86% dans les pays en voie de développement (1,2).
En l’absence d’intervention rapide, la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter d’environ 52% dans les dix prochaines années (2)
Un cancer évitable et d’évolution lente
La plupart du temps, et surtout dans les pays en voie de développement, les femmes qui décèdent d’un cancer du col sont jeunes. Outre l’impact individuel et personnel, ces décès ont également un fort impact au niveau collectif et sociétal. Ces jeunes femmes représentent l'avenir de leur communauté en participant activement à la vie familiale, sociale et économique. Ces décès sont d’autant plus intolérables que le cancer du col est l’un des cancers les plus faciles à prévenir et à traiter, à condition qu’il soit détecté tôt et traité correctement. En effet, les lésions initiales mettent plus de 10 ans à devenir cancéreuses. A ce stade précoce, ces lésions précancéreuses peuvent facilement être traitées, alors qu’u n cancer du col avéré est beaucoup plus difficile à guérir.
A Madagascar, un cancer-fléau
En cas de lésions cancéreuses avérées, les guérisons sont rarissimes à Madagscar. Les femmes y sont victimes de l’absence et/ou du coût des traitements complémentaires (curiethérapie, radiothérapie et chimiothérapie).
La région de DIANA n’échappe pas à la règle et le traitement médical est trop tardif pour être efficace, les cellules cancéreuses étant développées, et le traitement est lourd, onéreux et sans garantie de succès. Le dépistage précoce y est primordial. ( A lire ICI )
Estimation du taux de mortalité mondial lié au cancer du col de l’utérus en 2008
1. Cervical Cancer Incidence, Mortality and prevalence worldwide in 2008: Summary. http://globocan.iarc.fr/factsheet.asp
2. WHO/ICO Information Center of HPV and Cervical Cancer (HPV Information Center). Human Papillomavirus and Related Cancers in the World. Summary Report 2010. http://www.who.int/hpvcentre/en/